6 – Les tribulations de JY à l’aéroport…

6 – Les tribulations de JY à l’aéroport…

Quand je pars en voyage, je déconnecte…

Peut-être un peu trop,

peut-être un peu trop tout en même temps,

ou peut-être un peu trop tôt… parfois…

Comme certaines de mes aventures en ont fait rire plus d’un et d’une, je vous en livre ici quelques-unes, vécues dans divers aéroports, certaines m’ont donné de sacrées suées froides et d’autres de très bons fous rires… et comme le disait une personne très chère, il y a quelques mois, « le ridicule ne t’atteint pas… » LOL

Commençons en septembre 2009.

Je pars au Québec pour 3 semaines… voyage essentiel à cette époque de ma vie, voyage initiatique quelque part… juste pour vous dire l’extrême importance de ce périple : pendant 9 mois, je l’ai préparé, relu, confronté à des blogs, à l’avis d’une amie partie vivre à Montréal… Bref, je suis dans les starting blocks, excité et extrêmement heureux de partir enfin… çà y est, on y est, vous la sentez cette excitation, ce besoin vital de partir là-bas ?

L’avion part de Roissy, un samedi en fin de matinée… Faisant peu confiance à la ponctualité d’un train Nantes / Roissy du matin, je préfère partir la veille au soir, afin de dormir sur place et d’être à pied d’œuvre le lendemain matin à l’heure dite.

Vous sentez déjà le mec organisé et prévoyant ?

Le train arrive à Roissy, ponctuel. Je descends du train, monte l’escalator vers le hall de la gare avec mes bagages.

Toutes mes bagages ? …. NOOOON….

Arrivé au milieu du hall de la gare, je me rends compte que je n’ai plus mon sac à dos…

Vous savez le sac à dos, où vous mettez tout votre nécessaire, genre votre argent, votre passeport, vos billets d’avion, de réservations d’hôtel, de descente en kayak, votre appareil photo… Bref, TOUT.

Imaginez la scène… Je fais un ½ tour immédiat et je cours vers les quais, en criant comme un forcené tout droit sorti d’un établissement de santé mentale (à l’époque, j’étais le directeur d’un de ces établissements… Oups…)… vous pouvez imaginer mon gros sac à roulettes volant à l’horizontal à ce moment-là…(bon, j’avoue, j’exagère un peu sur le vol à l’horizontal)

Je crie : « Arrêtez le train, Arrêtez le train… »

Pas eu le temps de regarder la façon dont on regardait éventuellement cet hystérique, car oui, je devais ressembler à cela…

J’arrive en haut de l’escalator, le train est toujours là… du coup, je crie :

« Ne partez pas, ne partez pas… »

Aux cris de l’hystérique que je suis devenu, vous pouvez rajouter le bruit de mon sac à roulettes (bien lourd) sur les marches de l’escalator en métal… Vous voyez, ou plutôt, vous entendez la scène ?

J’arrive, totalement essoufflé et dans tous mes états, au bas de l’escalator … face à trois femmes, les yeux grand ’ouverts… la chef de train, une contrôleuse et la chef de quai.

« Que vous arrive-t-il ? »

« J’ai oublié mon sac à dos dans le train »

« Quelle voiture ? entrez par ici, on a entendu vos cris, on attendait de voir si nous étions concernées, c’est la seule porte restée ouverte »

Je traverse 2 voitures, trouve mon sac attendant totalement ridicule et posé au milieu d’un couloir…

En retournant à la seule porte ouverte, « Mille merci, je ne sais pas si vous imaginez »

« Si, si, on le voit bien et on peut très bien imaginer le problème »

Je les embrasse toutes les trois, sors du train et je m’assois, à bout de souffle, par terre, sur le quai, entre rires et pleurs, essayant de récupérer et de réaliser ce que je viens de vivre ces 4 dernières minutes… en partant, les voyageurs aux fenêtres me font des grands signes avec de grands sourires…

Comme quoi, n’hésitez pas à crier quand vous voulez obtenir quelque chose à tout prix, même dans la gare TGV de Roissy… LOL

Et maintenant, quand je prends le train, et que j’entends à chaque arrêt : « vérifiez bien que n’avez rien oublié à votre place », je souris, et en sortant, je vérifie plutôt deux fois qu’une en pensant à ce vendredi soir de septembre 2009.

Mais l’aventure de cette soirée n’est pas finie…

Nous sommes donc en septembre 2009… période des risques de grippe aviaire…

Je prends le bus qui nous mène aux hôtels de la zone de Roissy…

Après avoir couru comme je l’ai fait, je suis en sueur, je tousse… Dans le bus, les gens me regardent du coin de l’œil et du coup, j’ai de la place autour de moi…

J’arrive à l’hôtel. A la réception, la jeune femme, sympathique, en voyant arriver un JY dans un drôle d’état, me demande si tout va bien. Je lui raconte rapidement mon histoire. Elle sourit et avec une extrême bienveillance, me dit :

« Maintenant, vous êtes arrivé. Vous êtes en vacances. Il va falloir se détendre. J’ai des chambres de libre. Vous avez réservé une chambre standard. Je vais vous donner une suite »

Même en sueurs, je dois avoir une bonne tête, finalement. Inutile de vous dire que j’ai passé une bonne soirée, même si un peu lessivé après toutes ces émotions.

en partant, le lendemain matin, j’ai 3 ou 4 fois le tour de la suite, ouvert tous les tiroirs que je n’avais même ouverts, afin d’être de ne rien oublier !

le reste du voyage s’est bien passé, comme vous pourrez le lire dans les balades sur la Jacques Cartier ou le Mont du Lac des Cygnes.

Un autre jour.

Je pars à Marseille depuis l’aéroport de Nantes. Je passe au desk d’Air France pour enregistrer mon bagage en soute et je pars me balader, léger comme le mec qui part en vacances. Je passe au contrôle de sécurité. Je commence à préparer les bacs et j’entends dans les hauts parleur de l’aéroport : « Mr JY … est prié de se présenter au guichet Air France »…

« Mais c’est moi ! » …

Je remballe mes affaires et je descends au rez de chaussée…

L’hôtesse me voit arriver et, en souriant, sors de son desk… mon passeport, que j’avais tout simplement laissé à son bureau et dans lequel j’avais aussi mis ma carte d’identité… « Monsieur, je pense que cela pourra vous servir… et surtout ne mettez jamais les deux ensemble »…

…..

Quelques mois plus tard, même aéroport… je prends mon temps dans l’aéroport après avoir enregistré ma valise. Je suis souvent en avance, on ne sait jamais avec moi… LOL … Cette fois-ci j’ai mon passeport sur moi et ma carte d’identité dans mon sac à dos.

Et j’entends encore cette voix dans les hauts parleurs : « Mr JY… est prié de s’adresser au desk d’Air France »… Que me veulent-ils encore ?…

Et cette fois-ci, l’hôtesse me sort mon sacré sac à dos que j’avais tout simplement laissé au pied de son desk… j’avoue que j’ai éclaté de rire… je pouvais me sentir « léger » à me promener dans l’aéroport…

L’année suivante, je suis à Madrid. Sur le retour, à l’aéroport. Toujours en avance. Je suis dans une boutique Duty Free. Le caissier me demande ma carte d’embarquement. Euh, ma carte d’embarquement ? … impossible de la trouver dans mon blouson, mon pantalon, mon sac à dos (qui lui, cette fois-ci est avec moi)… Oups… comment vais-je embarquer… ? un léger moment de solitude. Je l’ai peut-être oublié dans un des bacs plastique du contrôle de sécurité ?

Je remonte. Je vérifie chacun des bacs de la file où je suis passé. Heureusement aucun voyageur n’était présent à Roissy quelques années plus tôt … « je le reconnais … » LOL …

Pas de carte.

La femme au contrôle sur écran, tout aussi sympathique que celle de l’hôtel, me demande en espagnol si j’ai perdu quelque chose.

« Je ne sais pas où est passée ma carte d’embarquement »

Et là, telle une magicienne, elle soulève le dernier rouleau du tapis des bagages et en sort une carte d’embarquement : « Como se llama ? ». je décline mon identité et me tend la carte avec un grand sourire. Moi j’avais plutôt une tête digne d’un personnage de Tex Avery.

Et elle m’explique que j’ai du poser ma carte sur le dessus d’un bac de contrôle et que les bandes plastiques qui balaient le dessus des bacs ont du la faire tomber, et du coup elle a atterri dans la fin du tapis, à côté d’elle.

Oui, je sais, je les fais toutes, toutes les conneries à faire pour que vous fassiez attention ensuite… LOL

Deux ans plus tard, je pars en Grèce. Et là ma chère sœur me demande de bien faire attention à tout. Du coup, j’ai fait cette check list pour tout vérifier et être sur de partir.

Tout se passera bien…liste bien checkée…

Du coup, au retour à l’aéroport, comme je vous l’avais déjà montré dans ma balade sur les JYJUMPPIC, j’ai fait ma 1ère Jump’Pic dans un aéroport à Athènes avec le retardateur, après de nombreux essais … et je vous assure que j’ai bien ri devant les voyageurs un peu … « étonnés », on va dire… LOL

Donc, en résumé …

Vérifiez de ne rien oublier en descendant d’un train,

Vérifiez de ne pas oublier vos papiers ou bagages à main au comptoir d’enregistrement,

Ne mettez jamais votre carte d’embarquement au-dessus des bacs au contrôle de sécurité,

Et vous pourrez voyager tranquillement …

et pour vous aider, voici la JY Check List… LOL

Rajout du 25 avril 2019…

J’avais complètement oublié ma dernière tribulation… et il y en aura peut-être d’autres à venir …

le 18 décembre 2018, dernier voyage professionnel, un rapide aller / retour Nantes – Lille, pas très compliqué… je pars le 18 fin de journée, j’arrive à Lille à 18 h 10… je rentre le 19, en partant à 18 h 45… Vous commencez à voir où çà va bouger ? …

le 19, j’arrive donc en avance à l’aéroport, je prends même le temps de boire un verre…

je vais passer le contrôle des bagages et je présente mon billet …

“votre vol est pour le 18 décembre…”

“Oui, et alors ? “

“nous sommes le 19…”

“oupsssss …”

petit moment de solitude… le responsable du contrôle arrive et commence à me parler comme si j’étais un terroriste…

“Je me suis juste trompé de jour pour mon vol, Monsieur, vous pouvez vous calmer ?”

le type réalise que ce n’était pas l’arrestation du siècle et se calme immédiatement.

je vais au guichet Air France tout près, et raconte ma “petite” mésaventure…

les filles, très sympas et tout sourire, sans se moquer mais juste riant avec moi de la situation, me disent :

”1ère bonne nouvelle, il y a de la place dans l’avion”

moi, tout innocent, “bon, du coup, je paie un supplément et je peux le prendre”,

pensant “un petit supplément”.

l’aller retour avait du me couter vers 180 €…

elle m’annonce un supplément de 650 €…..

je partais à la retraite le surlendemain ! …

pas vraiment envie d’en avoir pour ma poche, et devant à tout prix être au bureau le lendemain matin pour mes derniers préparatifs.

je contacte ma supérieure qui valide mon supplément, on valide que je vais essayer de trouver une autre solution …

je reviens au comptoir… la fille, désolée pour moi, me demande d’attendre un instant, elle va téléphoner à un ami… il n’y a pas que dans les jeux que le coup de fil à un ami peut vous sauver…

“avez-vous l’intention de revenir à Lille prochainement ?”

“euh non, pas particulièrement, mais dites-moi pourquoi, je verrais”

“vous pouvez prendre un aller / retour pour 250 € et prendre le vol prévu”…

“c’est toujours bien mieux que 650 €, je prends, je prends le retour pour dans deux mois, on verra d’ici là”.

et je suis bien rentré, et je ne suis pas retourné à Lille…

c’est bête j’aurais du faire mon dernier déplacement professionnel à … Marseille, cela aurait pu être plus sympa… LOL…

A bientôt, pour de nouvelles aventures…

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4 commentaires

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  1. Soizic
    décembre 28, 2020
  2. Pascale
    décembre 28, 2020
  3. Alexandra
    décembre 28, 2020
  4. Michèle
    décembre 28, 2020

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